LES EXPERTS DE LA GENDARMERIE
- Camille
- 9 nov. 2017
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L'IRCGN (l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) dispose d'un département consacré à l'anthropologie médico-légale

Photo : les anthropologues et gendarmes Anne Coulombeix et Franck Nolot effectuant des analyses en laboratoire.
Le pôle scientifique de la gendarmerie, situé à Pontoise (95), dispose du département ANH (Anthropologie et Hématomorphologie) au sein de la Division Criminalistique et Identification Humaine (DCIH). Le département, dirigé par la capitaine Anne Coulombeix, s'occupe d'affaires nécessitant l'identification des victimes.
Les gendarmes du département utilisent les dernières technologies mais aussi les techniques d'archéologie pour retrouver et rétablir l'identité d'une personne dont le corps a été retrouvé. Ainsi, ils aiguillent les enquêteurs en déterminant la cause de la mort, le sexe, l'origine biologique ou encore la stature d'un individu à partir de son squelette. Parfois, une reconstruction faciale est nécessaire et c'est à l'aide d'un logiciel 3D, mis au point par le Docteur Pierre Guyomarc'h, que celle-ci est possible.
C'est grâce à cette technologie que les experts de l'IRCGN ont reconstitué le visage d'une femme retrouvée défigurée l'année dernière dans le Jura.
Mais l'anthropologie judiciaire commence avant tout sur le terrain avec la recherche de corps enfouis. Les experts utilisent pour cela les méthodes de l'archéologie. Il faut déterminer les contours de la fosse, le contenu, identifier les ossements et les indices qui permettront de dater l’ensemble, et de reconstituer toute une chaîne d’événements.
Pour cela, les TIC (Techniciens d'Investigation Criminelle) sont formés aux techniques de l'archéo-forensique qui nécessitent un véritable savoir-faire pour éviter toute disparition d'indices permettant de reconstituer la scène de crime.
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